ASR a vu ses bénéfices ne baisser que légèrement au cours du premier semestre, malgré les dizaines de millions que l’assureur a perdus en raison des dégâts causés par la tempête. Le PDG Jos Baeten estime que ces coûts augmenteront considérablement à l’avenir si rien n’est fait pour lutter contre le changement climatique.
Les coûts résultant des trois tempêtes du début de cette année se sont élevés à 38 millions d’euros. En conséquence, le bénéfice d’exploitation de l’assureur a légèrement baissé au premier semestre pour atteindre 513 millions d’euros. Au cours de la même période de l’année précédente, le bénéfice était de 532 millions d’euros.
Selon M. Baeten, si nous ne parvenons pas à lutter contre la hausse des températures, les primes d’assurance pour les dommages liés aux intempéries pourraient augmenter de 20 à 25 % dans les quinze ou vingt prochaines années. Ces dommages comprennent les dommages causés par les inondations.
« Si nous ne parvenons pas à inverser l’impact négatif sur le climat, alors les prix de l’assurance non-vie augmenteront énormément », a déclaré M. Baeten lors d’un commentaire sur les chiffres semestriels. « Et puis il peut arriver un moment où il n’est plus abordable pour beaucoup de gens. Cela ne se produira pas d’ici quelques années, mais je pense que nous vivrons pour le voir. »