Les employés de NS vont bientôt licencier en masse maintenant qu’aucune convention collective n’a été conclue avec les syndicats. Il s’agira notamment de grèves de relais dans certaines régions, voire d’un arrêt du réseau ferroviaire à l’échelle nationale.
Selon la FNV, les préparatifs se poursuivront, malgré la menace de NS d’aller en justice. « Le NS ne répond pas à nos demandes, les actions sont donc légales », déclare un porte-parole.
Les syndicats ne peuvent pas encore dire exactement quand les premières actions et grèves auront lieu, mais la CNV n’exclut pas que cela se produise dès la semaine prochaine.
Les syndicats avaient donné au NS jusqu’à vendredi 16h00 pour répondre aux demandes de la convention collective de travail, sinon des actions suivraient certainement.
Plus tôt dans la journée de vendredi, la compagnie ferroviaire a annoncé qu’elle se trouvait dans une situation financière difficile et a fait remarquer aux syndicats que leurs demandes entraîneraient une augmentation des salaires de pas moins de 20 %.
NS a appelé les syndicats à venir à la table des négociations. « À l’heure actuelle, nous voyons encore des points de départ suffisants pour poursuivre la négociation collective et conclure des accords améliorés et modifiés sur diverses parties », a écrit l’entreprise dans une lettre aux syndicats.