Le prix moyen d’une maison est désormais de 448 000 euros, soit 10,6 % de plus qu’il y a un an. C’est ce que rapporte l’association immobilière NVM sur la base des chiffres du deuxième trimestre. Ils montrent également qu’un acheteur de maison peut progressivement choisir parmi de plus en plus de maisons.
Au cours de la première période de cette année, il semblait que le marché se refroidissait rapidement, car les prix étaient inférieurs à ceux du trimestre précédent. Il semble maintenant que ce déclin ne se poursuivra pas pour l’instant.
Toutefois, les prix n’ont pas augmenté aussi rapidement que l’année dernière, où des hausses de plus de 15 % avaient été mesurées à chaque trimestre.
À la fin du mois dernier, 25 300 maisons étaient en vente dans les agences immobilières NVM. C’est 54 % de plus qu’à la fin du premier trimestre. Le nombre de maisons à vendre est donc plus de deux fois supérieur au nombre de personnes à la recherche d’une maison à acheter. Trois mois plus tôt, le nombre de maisons disponibles était 1,8 fois supérieur au nombre de chasseurs de maisons.
Le marché se refroidit un peu
Comme l’offre augmente et que les prix augmentent moins rapidement, le NVM parle d’un marché qui se refroidit. « L’offre fortement accrue de maisons offre au spectateur une meilleure chance de devenir acheteur », déclare Onno Hoes, président du NVM.
Toutefois, cela ne signifie pas que les problèmes du marché du logement ont été résolus. « Il est trop tôt pour parler d’un véritable point de basculement », déclare M. Hoes. Il souligne que la hausse des taux d’intérêt hypothécaires et l’augmentation explosive des coûts énergétiques font effectivement baisser les prix, mais que l’offre de logements est encore trop faible dans de nombreux cas.
En outre, le NVM estime que la politique du ministre Hugo de Jonge (Logement et aménagement du territoire) entraîne une grande incertitude sur le marché. Cela effraie les entreprises et les rend moins enclines à investir dans la construction de nouveaux logements.
Par conséquent, il y a encore beaucoup de surenchère. Huit maisons sur dix se sont vendues à un prix supérieur au prix demandé, avec une différence moyenne de 7,5 %.
Le nombre de transactions augmente fortement
Les agents immobiliers affiliés au NVM ont vendu 36 000 logements existants au cours du deuxième trimestre. C’est 24 % de plus qu’au trimestre précédent. Le temps moyen passé sur le marché était de 24 jours.
Avec 5 000 transactions au cours du trimestre précédent, le nombre de maisons et de terrains à bâtir neufs vendus était en fait inférieur de 48 % à celui de la période précédente. C’est le chiffre le plus faible depuis huit ans. Les acheteurs ont payé en moyenne 483 000 euros pour une maison neuve, soit 12 % de plus qu’il y a un an.