Quatorze projets d’infrastructure ont été retardés d’au moins deux ans et demi parce qu’il y a trop peu d’experts pour les calculs d’azote obligatoires. C’est ce qu’écrit le ministre Mark Harbers (Infrastructure) dans une lettre adressée à la Chambre basse.
En raison de ces pénuries, le ministère a dû choisir les projets à privilégier et ceux à attendre, selon le ministre.
Entre autres, l’élargissement de l’A58 entre Eindhoven et Tilburg et celui de l’A6 entre Almere Oostvaarders et Lelystad sont retardés. On ne sait pas encore quand la phase de planification de ces projets sera terminée.
Harbers donne la priorité à onze autres projets, dont les travaux sur l’échangeur de Hoevelaken et l’A1/A30 près de Barneveld. Les projets qui améliorent la sécurité routière ou qui suppriment les principaux goulets d’étranglement seront prioritaires. Les calculs relatifs à l’azote pour les onze projets ne seront pas disponibles avant le début de 2025 au plus tôt.
Non seulement le nombre d’experts en azote, mais aussi la marge maximale d’émission d’azote peuvent constituer une restriction pour les nouveaux projets. Selon M. Harbers, l’espace azoté est suffisant pour réaliser les onze projets. Il souligne toutefois que la planification de ces projets peut encore changer, car il s’attend à ce que le dossier azote reste « un facteur incertain » dans les années à venir.
En juillet de l’année dernière, le cabinet a décidé que l’azote devait être compensé jusqu’à 25 kilomètres de la source. Auparavant, une distance de 5 km était appliquée. En raison de cette décision, notamment pour les projets d’infrastructure, de nouveaux calculs ont été nécessaires.