Les pays de l’UE devraient commencer à acheter ensemble une partie de leur gaz. Il devrait également être possible d’intervenir si les prix du commerce du gaz augmentent fortement. Grâce à ces mesures et à d’autres, la Commission européenne entend lutter contre les prix élevés de l’énergie et veiller à ce que les ménages et les entreprises européens disposent de suffisamment de gaz.
Par notre comité de rédaction économiqueL’une des mesures consiste donc à ce que les pays achètent du gaz ensemble. Cela donnerait aux pays un pouvoir de négociation plus fort, ce qui leur ferait payer un prix plus bas. Même aujourd’hui, les pays ont tendance à faire des offres les uns contre les autres.
Les pays ne sont pas obligés d’acheter tout le gaz ensemble. Il s’agit d’environ 15 % du gaz dont ils ont besoin pour reconstituer leurs réserves suffisamment loin pour l’hiver prochain.
La commission envisage également diverses mesures pour limiter les prix de pointe. L’un de ces moyens est un plafonnement temporaire des prix lorsque le prix sur la bourse TTF d’Amsterdam, une bourse importante pour le gaz européen, augmente trop.
Fin août, par exemple, le prix à la bourse a atteint près de 350 euros par mégawattheure. Il y a un an, il était inférieur à 40 euros. On ne sait pas encore à quel prix la CE veut pouvoir intervenir.
La CE veut contrer la forte fluctuation des prix du gaz
Bruxelles souhaite également qu’elle soit autorisée à fixer une fourchette dans laquelle les prix du gaz sur les différents marchés doivent rester. Cela devrait permettre de contrer les fluctuations extrêmes.
Il est peu probable qu’un plafonnement des prix à long terme se produise. De nombreux pays de l’UE l’ont souhaité, mais plusieurs autres, dont les Pays-Bas, ne l’ont pas apprécié. Selon les opposants, avec un plafond permanent, il n’y aurait plus d’incitation à économiser. En outre, ils craignent que les fournisseurs décident alors de vendre leur gaz à des pays extérieurs à l’UE.
Le prix du gaz a fortement augmenté depuis l’automne dernier. Cela s’explique en partie par le fait que la Russie a de plus en plus coupé les approvisionnements en gaz de l’Europe occidentale. Cela a créé une pénurie et les pays européens ont dû chercher des alternatives. L’un d’entre eux est le gaz naturel liquéfié (GNL).
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Bruxelles étudie également la possibilité d’introduire un prix cible pour le GNL. Cela devrait empêcher le prix du gaz liquide d’augmenter trop fortement et assurer une plus grande stabilité. Le prix cible devrait être en place d’ici la fin mars 2023. Le montant de ce prix n’est pas encore connu.
Les plans de la Commission européenne ne sont pas encore définitifs. Ils feront l’objet d’une discussion plus approfondie jeudi et vendredi. Les États membres doivent approuver le plan, mais ils se disputent depuis longtemps sur les mesures à prendre pour maîtriser les prix du gaz.