La crise énergétique frappe les exportations néerlandaises de fleurs et de plantes. Une contraction a surtout été observée au cours des derniers mois, rapporte l’Association des grossistes en produits floricoles (VGB). Les exportations diminuent en partie parce que les producteurs sont contraints de laisser une partie ou la totalité de leurs serres vides en raison des prix élevés.
Le mois de septembre a représenté une valeur d’exportation de 527 millions d’euros. Cela représente une baisse de 7 % par rapport au même mois de l’année précédente. La valeur des exportations de fleurs a diminué de 5 %. Les plantes ont connu une baisse de 9 %.
Selon Matthijs Mesken, directeur de l’association professionnelle VGB, la crise de l’énergie « va énormément affecter le secteur des plantes ornementales ». Selon lui, de nombreux cultivateurs ont des problèmes d’approvisionnement en énergie. « Ils ne peuvent plus mettre en place leurs contrats de gaz et sont parfois obligés d’arrêter de cultiver ou de chauffer certaines parties de leur serre. Cela se fait au détriment de la disponibilité des produits. »
Mesken explique que toute la chaîne va commencer à souffrir. Ainsi, outre les cultivateurs, cela concernera principalement les exportateurs et éventuellement les jardineries. Il prévoit un « hiver passionnant ».
Au cours du troisième trimestre, la valeur des exportations de fleurs et de plantes a diminué de 2 % pour atteindre 5,6 milliards d’euros. Parmi les principaux pays exportateurs, l’Allemagne et le Royaume-Uni, la contraction avec des moins de 1,4 et 0,9 pour cent respectivement cette année est relativement modeste. La valeur des exportations vers la France a diminué de près de 8 % au cours des trois premiers trimestres de l’année. La Pologne et l’Italie ont connu une légère augmentation des expéditions.