Gerard Sanderink, haut dirigeant de Strukton, ainsi que d’anciens membres du conseil d’administration de l’entreprise de construction, sont soupçonnés de corruption en Arabie saoudite. Cette information a été confirmée par l’avocat de l’homme d’affaires et du groupe à la suite de rapports du Het Financieele Dagblad.
L’enquête du Ministère public (OM) est toujours en phase d’orientation. Cela signifie que l’OM n’a pas encore envoyé de convocation. Selon son avocat, Paul Acda, il n’est pas encore certain que l’OM poursuive Sanderink.
Le service de renseignement et d’enquête fiscale (FIOD) a mené des perquisitions chez Strukton en 2019 au sujet d’un projet de métro dans la capitale saoudienne Riyad. L’entreprise de construction néerlandaise a obtenu un contrat d’un milliard d’euros pour la construction du réseau de métro de la ville.
M. Sanderink est soupçonné d’avoir dirigé la corruption officielle d’un prince saoudien pour obtenir le poste.
Acda a demandé au juge d’instruction l’audition de plusieurs témoins. Ceux-ci donneraient une image plus complète de la question saoudienne que le FIOD. L’avocat a déclaré qu’entre le raid de 2019 et le début de cette année, il s’agissait pour Strukton de deviner quels étaient les soupçons exacts.
Un porte-parole de l’OM n’a pas voulu en dire plus sur les soupçons et les suspects. L’accusation prévoit de porter l’affaire devant le tribunal en 2023 ou 2024.