De longues files d’attente se sont à nouveau formées à l’aéroport de Schiphol. Dans le Hall de départ 1, la file d’attente s’étend jusqu’à l’extérieur du bâtiment. Dans le Hall de départ 3 également, les voyageurs doivent parfois faire la queue à l’extérieur. Le lundi était également très chargé en raison du manque d’agents de sécurité.
De nombreux vols sont retardés aujourd’hui, tandis que d’autres ont été annulés. La raison de ces annulations, principalement des vols européens, n’est pas encore connue. Toutefois, les files d’attente du mardi sont légèrement plus courtes que celles du lundi.
Pourtant, certains voyageurs mettent au moins deux heures pour passer la sécurité. Selon un porte-parole, les files d’attente continuent et la foule arrive par vagues. Le rapport entre les voyageurs et les agents de sécurité au travail est légèrement mieux équilibré le mardi que le lundi. Les voyageurs sont informés des temps d’attente actuels via des écrans et l’application Schiphol.
Lundi, des foules importantes se sont formées à Schiphol en raison des effectifs serrés aux postes de sécurité. Des milliers de personnes ont dû faire la queue et certaines ont manqué leur vol. Les temps d’attente pour les voyageurs pouvaient atteindre deux ou trois heures. Schiphol a déjà annoncé qu’il considérait cela comme « extrêmement gênant » pour les voyageurs.
Le plus grand aéroport des Pays-Bas souffre d’une pénurie de personnel depuis des mois. Le chaos s’est déjà produit à Schiphol au printemps. L’entreprise tente d’attirer de nouveaux employés, mais elle a du mal à le faire en raison de l’étroitesse du marché du travail.
L’aéroport a donc fixé un maximum de 67 500 passagers au départ par jour en septembre. Le mois prochain, ce maximum passera à 69 500.
Le ministre Mark Harbers (Infrastructure) qualifie les longues files d’attente de « nouveau bas niveau après tout ce que nous avons vu ces derniers mois ». Selon lui, Schiphol doit tout faire pour éviter que cela ne se reproduise. « Tout le monde est sur le pont à Schiphol cette semaine ».