Des centaines de jardineries ont accepté d’exclure les producteurs de plantes qui utilisent des pesticides illégaux. Ils veulent empêcher les cultivateurs d’utiliser des substances nocives pour les personnes, les animaux et l’environnement.
L’autorité de surveillance, l’Autorité néerlandaise de la consommation et du marché (ACM), a approuvé l’accord vendredi.
Les jardineries tentent depuis un certain temps d’interdire l’utilisation de pesticides illégaux. Leur utilisation permettrait par exemple aux plantes de mieux pousser, mais pour les cultivateurs, c’est aussi un moyen de culture moins coûteux.
Des entreprises comme Intratuin, Hornbach, Ranzijn et GroenRijk veulent se débarrasser de ces pratiques, car elles peuvent entraîner une concurrence déloyale. Une personne qui achète des plantes qui ont été pulvérisées avec des substances illégales pourrait ensuite vendre ces plantes à un prix inférieur.
Afin d’empêcher définitivement les pesticides illégaux d’entrer dans les jardineries, des centaines d’entre elles ont conclu des accords. Les grandes jardineries testent au hasard les plantes pour détecter les pesticides illégaux. En cas de test positif, toutes les jardineries seront informées des plantes de ce producteur.
Le producteur dont le test est positif se voit offrir une seconde chance de rectifier la situation. Lors d’une prochaine livraison, le producteur doit montrer ce qu’il a fait pour éviter que cela ne se reproduise et un autre test suivra. Si les producteurs utilisent à nouveau des pesticides illégaux, ils seront exclus de l’approvisionnement de toutes les jardineries affiliées.