L’ancien directeur de la compagnie aérienne Surinam (SLM), Paul de Haan, a fui aux Pays-Bas. L’ancien cadre s’est senti menacé au Surinam, a-t-il déclaré dans une déclaration vendredi.
Dimanche, M. De Haan a présenté sa démission, selon ses propres termes, parce qu’il était « contré par des forces qui ne bénéficient pas d’une restructuration de la compagnie aérienne ». Cela rendait son travail « impossible ».
L’ancien haut dirigeant a été accusé de fraude par des membres du parlement surinamais. Par la suite, la presse du Surinam a rapporté que De Haan n’avait pas été autorisé à quitter le pays, car il était sous le coup d’une interdiction de quitter le pays. Selon De Haan, ce n’est pas vrai. Il s’est envolé avec sa famille via la Guyane française vers les Pays-Bas en début de semaine.
De Haan a quitté le Suriname parce qu’il ne se sentait plus en sécurité dans le pays après les accusations. L’ancien cadre supérieur affirme avoir reçu des menaces de mort via les médias sociaux et, selon lui, des intrus se faufilaient dans son jardin clôturé.
Par l’intermédiaire de son avocat, M. De Haan a fait savoir qu’il trouvait « choquant que des parlementaires osent s’exprimer sans connaître les faits et l’aient mis en danger, lui et sa famille, en agissant ainsi ».
Correction : Une version antérieure de cet article indiquait que De Haan était soupçonné de fraude. Ce n’est pas correct. Le parlement du Surinam l’en a accusé. Le message a été ajusté.